Blanquer confirme la rentrée du 4 janvier

Face à un risque de troisième vague et à la demande de certains médecins et groupes de parents d'élèves, le ministre de l'éducation nationale reste impassible.

Alors que la France a fait face à un premier confinement au printemps 2020 entrainant la fermeture des établissements scolaires, une lente reprise avant l'été avait été commencée. Et depuis la rentrée un protocole sanitaire a été instauré dans les écoles.

Après les vacances de la Toussaint, la France a connu une seconde vague durant le mois de novembre, un protocole sanitaire renforcé est donc désormais vigueur, il a été piloté par le ministère de l'éducation nationale. Il occasionne la mise en place notamment du masque obligatoire dans les écoles élémentaires pour les plus de 6 ans et des classes hybrides pour les lycées sur la base du volontariat.

Puis, à l'approche des fêtes de Noël, comme beaucoup de voisins européens, le ministre Blanquer, sur recommandation du conseil scientifique, a instauré une tolérance le jeudi 17 et le vendredi 18 décembre pour les enfants qui s'autoconfinaient avant les retrouvailles familiales de Noël.

Pour cette rentrée du lundi 4 janvier 2021, le ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer avait laissé une petite close mais il a tranché : "les enfants iront à l'école demain comme prévu". Les chiffres de l'épidémie en France ont une tendance à la hausse et il faut d'autant plus faire attention à cause du virus mutant repéré fin 2020 au Royaume-Uni. Le ministre se dit "très attentif" à l'évolution de la pandémie en France mais assume le choix différent de ses voisins européens.

Pour faire face à une éventuelle nouvelle vague, il a mis sur la table des mesures. J-M. Blanquer annonce que les tests vont être fortement déployés dans les lycées. Ils devraient d'ailleurs pouvoir rouvrir totalement au 20 janvier sauf en cas de troisième vague épidémique. En revanche, la reprise sera très lente pour les universités.

A propos du protocole sanitaire dans les écoles, collèges, lycées : « nous sommes capables d'ajustements dans le futur si nécessaire » a-t-il dit sur l'antenne de BFMTV.

Seulement en cas d’aggravation de la pandémie en France, les collèges et/ou lycées pourront passer en mode 50/50 « systématiquement ».

Le ministre de l'éducation nationale a aussi évoqué la vaccination : "dans le futur, quand il y aura des campagnes de vaccinations scolaire, les établissements s'organiseront".